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Ann Alfabette en terre flamande
19 octobre 2016

On en sort, de son village?

Je pense être adaptable et tolérante, j'ai pas mal déménagé et je m'intéresse à  ce et ceux qui m'entourent. La première fois que j'ai débarqué en province, j'ai été sidérée par le manque d'ouverture de certains provinciaux qui refusent d'aller travailler dans le villlage d'à côté. Un jour que je m'offrais un café dans un village picard, je demande des renseignements sur l'école en face du bistrot. La cafetière me répond qu'elle ignore qu'il y a une école en face, qu'elle n'est pas d'ici mais du village d'à côté... dont la distance est de 5 km! Ce furent mes premiers pas de la vie en province et depuis, mon point de vue n'a pas changé. L'autre jour, dans la salle d'attente du médecin, j'échange trois mots avec un patient. il est né dans le village en question, il a 60 ans aujourd'hui, mais ignore qu'il y a un hôpital spécialisé dans sa commune. 

Mais comment est-ce possible?

Ces gens sont sympas, mais cela s'arrête là. Aujourd'hui, je vis entre le nord de la France et la Belgique, en terre flamande et que ce soit en Belgique ou en France, j'ai souvent l'impression de me retrouver dans un sketche des vamps, et je n'exagère pas.  Heureusement, la vie est plus tranquille dans les villages qu'en ville, on y trouve des compensations. Jamais plus je ne voudrais vivre en banlieue ou à Paris. Finalement, je suis devenue une plouc et j'en suis assez fière.

 

 

 

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Commentaires
F
Non de passage. Cinq ans que je ne regrette pas.<br /> <br /> Je suis actuellement en Île-de-France.<br /> <br /> Moins brut comme environnement, mais moins solidaire aussi et plus impersonnel.
F
Bonjour, j'ai habité la Picardie et je me reconnais dans votre commentaire. Ce sont des gens attachants et je les regrette
Ann Alfabette en terre flamande
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